# Bio

Alexandra Henrion-Caude est une chercheuse franco–britannique, docteure en génétique.

Le premier mentor du Dr Henrion Caude est le professeur Sir Alec Jeffreys, avec qui elle apprend la technique d'empreintes génétiques au Royaume-Uni. Puis, sous la direction du professeur Axel Kahn, elle obtient son doctorat en génétique en 1997 en France, à l'Université de Paris VII, qui lui vaut le prix de la Fondation Nestlé. Elle fait son postdoctorat aux Etats-Unis, à la Harvard Medical School, au Joslin Diabetes Center et est titularisée par l'Inserm en 1998. Elle co-fonde la toute première unité de recherche en pneumologie pédiatrique de l'hôpital Trousseau à Paris. Pionnière de l’étude de l’ARN dans les maladies génétiques de l'enfant, elle créa son groupe de recherche dans le laboratoire du professeur Arnold Munnich à l'hôpital Necker à Paris, où elle dirige aussi la plateforme technologique GenAtlas. Elle reçoit le prix de la bourse Eisenhower en 2013 et est nommée directrice de recherche à l’Inserm. Elle participe à « The Science for you to solve » avec quelques prix Nobel à Séoul, en Corée, où elle est invitée à présenter ses travaux sur l'ARN. Fort de son expertise et de ses réalisations, elle continue d’être invitée à partager ses travaux à travers le monde, et notamment son analyse sur la crise COVID.

Au cours de ses trente années de recherche, ses travaux ont ouvert de nouvelles perspectives dans la compréhension et le traitement de maladies, notamment l’hémochromatose, la mucoviscidose, le syndrome de Ravine... Son fil conducteur étant l'étude des effets de l'environnement sur nos gènes, elle découvre notamment l'implication de l'ARN dans différentes maladies génétiques de l'enfant et révèle l'existence des ARN mitomiR, qui servent aux régulations fondamentales de la cellule. Dès 2015, Alexandra ressentira le besoin de se concentrer de plus en plus sur l’apport de solutions de santé aux plus démunis. En France, elle participe au lancement du Manifeste du Juste soin au Juste coût, pour le soin des migrants. Puis en Afrique, elle se met à travailler sur la recherche de solutions de santé simples, durables, peu coûteuses et éthiques, et fonde son institut de recherche : SimplissimA, à l’Ile Maurice.